domingo, 8 de marzo de 2009

dicietdela

Jeudi 5 mars 2009
Arum, naissance du printemps, la vie... Je vais avoir du mal à traduire, le dictionnaire me donne "yaro" mot que je n'ai jamais entendu, on verra si mes amis et commentaristes espagnols me disent comment ils l'appellent d'après les photos. C'est fait j'avais oublié que je savais le nom en espagnol, heureusement que j'ai un ami à Buenos Aires qui m'aidepromptement
Je suis à la veille de mon départ pour Paris, période que je n'aime pas beaucoup parcequ'elle me rappelle des "vécus" que je prefère laisser enfouis, mais la vie a continué et elle continue et sans me rendre compte, ces jours-ci, j'ai occupé mon temps, une partie, à en observer la métaphore :


Il y a une semaine, plus je crois, on distingue à peine la naissance d'une fleur de la naissance d'une feuille

un peu moins verte , d'un vert qui devient jaune et deviendra blanc, la forme en spirale est semblable.



puis

elle blanchit et commence à se dérouler mais cela ne se fait pas en un jour, il em faut une dizaine.hier soir elle était ainsi. De fait cette fleur m'est devenue sympathique et supportable au long des années, il en a fallu des nombreuses et beaucoup d'amitié pour cela.
Au début mêlée au parfum du lys elle évoquait pour moi des très mauvais souvenirs, les mois de mai de mon enfance, le collège des Teresianas (ordre féminin fondé à Tortosa par Enric d'Ossó)
Les après midi de mai un clapet resonnait, comme au théâtre, nous devions quitter nos cahiers et livres et nous diriger vers la chapelle en file et en chantant: "Con flores a María..." J'avais le malheur de chanter faux et la Madre Luisa ne me portait pas dans son coeur (fille de rouge) alors je l'entendais, à six, sept ans, de la porte de la chapelle qui disait ou criait: " Mary Cugat cállate que el diablo canta por tu boca"
Mon amie d'enfance Zoraida Burgos témoin de la chose, m'a dédié un jour un poème,

"És l'olfacte que l'absència encega.
Eren ciris fumejants, amatents els sentits
a la veu vocàlica i oculta dels cants gregorians,
negres ocells en petri xoc. M'ateny,
fòssil, l'excès de l'olor de la rosa
i dels lliris blancs,espessa.
Maquillatge esgarrifós, bullent,
monòtona cavalcada liitúgica, i fosques."

C'étaint des cierges fumants, les sens aux aguets
de la voix vocalisante et occulte des chants grégoriens,
oiseaux noirs, choc de pierre. M'arrive
fossile, l'excès d'odeur de la rose
et d'arums et lys blancs, épaisse.
Maquillage épouvantable, bouillant
monotone cavalcade liturgique, et ombres>

alors que moi je commençais à enfouir cet aspect désagréable dont les arums, au fond, ne sont coupables et à trouver de l'intérêt à cette fleur si sensuelle


car avouez qu'elle peut être représentation du phalus et de la vulve et de leur union.(photographiée
il y a 10 minutes )
La sympathie m'est venue de la main de Manolo Ripollès qui a pu représenter toutes les fleurs du Jardin Clos en peinture abstraite et l'arum, lui, au milieu des tableaux abstraits présidait le plus figurativement) du monde. Cette année-là je suis allée au Mexique et vu les champs d'arums de Diego Rivera et surtout une indienne portant une brassée d'arums qui la déborde, depuis cela a continué, Lydie Ottelart peint aussi des arums. Maintenant l'arum et moi ça va, La Madre Luisa enfouie sous le nombre de mes amis, tous souriants,.repose à jamais comme son régime favori.


Calas, nacimiento de primavera, la vida



Voy a tener problemas con la traducción porque el diccionario me da "yaro" como traducción de "arum" y es una palabra que nunca oí, ni leí, veremos si mis amigos comentaristas españoles me dicen como llaman a la flor de las fotos. ¡Ya está! el más rápido de mis comentaristas y amigos vive en Buenos Aires internet me ayuda a luchar contra la senilidad, el año pasado sabía el nombre "calas" y esta mañana ya veis la que he armado.
Estoy en vísperas de mi marcha a París, periodo que no aprecio mucho porque me recuerda vivencias que prefiero dejar allá en el fondo. La vida siguió y sigue y sin darme cuenta enteramente, estos días he ocupado mi tiempo, una parte, observando su metáfora:


Hace una semana, más creo, se veía esoapenas se distinguía el nacimiento de una flor muy parecida a una hoja, casi verde, tirando a amarillo pero lejos del blanco. Luego blanquea y empieza a desenroscarse muy, muy lentamente, dura días, una decena, Anoche ya estaba. De hecho esta flor se me hizo simpática y soportable con el paso del tiempo, se necesitaron muchos años y mucha amistad para ello.
Al principio mezclada con el olor de las azucenas evocaba para mí recuerdos horrendos, los meses de Mayo de mi infancia en el colegio de las Teresianas (orden femenino fundado fundado por el tortosino Enric de Ossó).
Las tardes de Mayo sonaba el clac como en un teatro, teníamos que dejar cuadernos y libros y dirigirnos a la capilla, en fila y cantando "Con flores a María..." Tenía la desgracia de cantar falso y la Madre Luísa no me tenía mucho afecto (hija de rojo) entonces desde la puerta de la capilla la oía, a los 6 o 7 años, que se apresuraba a decir, gritando "Mary Cugat cállate que el diablo canta por tu boca."
Mi amiga de infancia Zoraida Burgos testigo y compañera me dedicó hace años un poema :
"És l'olfacte que l'absència encega.
Eren ciris fumejants, amatents els sentits
a la veu vocàlica i oculta dels cants gregorians,
negres ocells en petri xoc. M'ateny,
fòssil, l'excès de l'olor de la rosa
i dels lliris blancs,espessa.
Maquillatge esgarrifós, bullent,
monòtona cavalcada liitúgica, i fosques."

"Es el olfato que la ausencia ciega.
Eranse cirios humeantes, los sentidos al acecho
de la voz vocálica y oculta de los cantos gregorianos,
negros pájaros en pétreo choque, Me hiere
fósil, el exceso de olor de la rosa
y de los liros blancos, espesa.
Maquillaje espeluznante, hirviente,
monótona cabalcata litúrgica, y sombras.


Por aquel entonces yo empezaba a enterrar ese aspecto desagradable del que las calas no tienen ninguna culpa y empezaba a sentir interés por esa flor tan sensual. Confesad que igual puede ser una representación del falo que de la vulva y en todo caso de la unión de ambos

La simpatía me vino de la mano del pintor Manolo Ripollès que pudo representar todas las flores de un Jardí Clos en abstracto la cala, ella, presidía en medio de los cuadros abstractos figurativamente, lo más inocente en el Mundo. Aquel año fui a Méjico y ví los campos de calas de Diego Rivera y sobre todo su india abrazando calas que la rebasaban, luego la letanía continuó y yo estoy bien, la Madre Luisa enterrada recubierta por el número de mis amigos de sonrisa cálida descansa para siempre como su regimen favorito

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